lundi 30 décembre 2013

Le patio à Agen


Il m'a fallu une semaine pour trouver un salon de thé à Agen. Je reconnais c'est plutôt rapide... La décoration, le choix de thé et de pâtisseries maison.


On peut également y déjeuner, car on y sert de très bonne salades, tartes et soupe du jour.



J'y ai fait mes courses de Noël en y achetant du chocolat Dolphin au curberdon et du thé du palais des thés. 

dimanche 29 décembre 2013

Lentilles corail au curry


Cette recette est un de mes basiques ces derniers mois. C'est simple, sain, pas cher et rapide. Je l'utilise en plat unique. 

- 1 bol de lentilles corail
- 1 gros oignon
- 1 tomates
- 1 poivron
- au moins deux cuillères à soupe de bon curry 
- poivre
- de l'huile d'olive

Faire bien revenir l'oignon finement haché dans l'huile d'olive jusqu'à coloration. 

Ajouter la tomate et la le poivron coupés en petits dés, faire revenir.

Ajouter les lentilles, le curry à votre convenance et deux bols d'eau.

Laisser cuir un petit quart d'heure à feu doux

Si il vous en reste c'est idéal froid. 






vendredi 27 décembre 2013

Les pâtes du réconfort : mes spaghetti à l'arrabiatta


Quand j'étais petite, le top de l'exotisme c'était les soirées spaghetti avec bolognaise en flacon. Bizarrement je me suis détournée des spaghetti plusieurs années avant de les retrouver cette année pour mon très grand réconfort. Pour tout dire, on m'en a cuisiné dans ce but après la mort de papa. 

J'ai donc mis au point mon petit protocole qui fonctionne très bien dans mon cas. 

- 4 tomates 
- 1/2 poivron rouge
- 1 petit piment oiseau 
- 1 gousses d'ail
- 2 cuillerées à soupe de vinaigre balsamique 
- 1 oignon
- de l'huile d'olive
- du poivre de bonne qualité moulu grossièrement 

Faire bien revenir l'oignon finement haché et l'ail entier après en avoir ôté le germe.

Ajouter le poivron et le piment hachés très finement, puis les tomates après les avoir pelées dans l'eau bouillante et coupées en cubes.

Ajouter le vinaigre balsamique et le poivre.

Laisser cuire doucement puis y verser les spaghetti pour y finir leur cuisson deux petites minutes.

Servir avec du grana padano pour ceux qui le souhaitent.

Ensuite on se pose devant un film pas sérieux ou une série (si c'est américain c'est encore mieux). 

On se met sous le plaid (gros, le plaid)

On se sert un vin rouge bien charpenté et on alterne lentement une bouchée, une goulée. Évidemment on a pris soin d'enfiler ses pantoufles.

Très important : on finit la bouteille, puis on va au lit. 






jeudi 26 décembre 2013

Des nouvelles de Yuzu, le vrai!


Mon cher petit monsieur Yuzu, vous envoie ses salutations de fin d'années. Il a eu une fin d'année très difficile. Un beau matin yuzu s'est réveillé paralysé par une hernie discale, pathologie mortelle chez ce genre de petit chien. 

J'avais déjà eu recours à cette clinique pour un de mes précédents chiens. Je ne saurai trop vous recommander les vétérinaires et les assistantes. Si vous êtes dans le grand ouest et qu'un de vos animaux à une pathologie complexe, n'hésitez pas une seconde et foncez là bas. Ils sont ultra spécialisés, disposent d'un plateau médical impressionnant et en outre sont d'une gentillesse redoutable. 

Merci à eux d'avoir permis à petit Yuzu de remarcher, c'est vraiment un très très beau cadeau de Noël pour moi. 

Oui, depuis Yuzu s'est fait tondre histoire d'être raccord sur la longueur du pelage post opératoire. 

La poudre des bulgares d'Épices-Roellinger


Depuis quelques mois je suis en train de virer dingue des épices Roellinger, tant elles sortent des sentiers battus, de tout ce que je connaissais des épices. Je dois avouer que cela fait des années que je suis des yeux Olivier Roellinger avec envie et délectation. Mais revenons à nos Bulgares... Au delà du côté inédit du geste (qui pourtant m'a séduite) la première bouchée cela relève autant de la céréale que de l'épice, la sève de palmier étant une belle trouvaille. Ne riez pas, mais le souvenir olfactif que cela l'évoque est celui du sauna, déroutant mais très agréable : originel et bienfaisant. 

C'est la chose la plus spéciale que j'ai acheté de cette maison qui est ma nouvelle grande tocade culinaire. Pour tout vous dire, je promène le pot un peu partout avec moi. Le tout étant de trouver  pour aller avec un super bon yaourt. Dans ce domaine mon choix se porte sur les Malo bio, de vraies petites tueries locales dans des pots en cartons. Ils sont parfaits pour être parfumés.


Je vous laisse avec les bonnes paroles de l'homme chez qui je rêve de déjeuner :


"Je me suis concentré sur la première saveur que j'aimerais avoir en bouche au moment du petit déjeuner.

J'aime le soyeux du yaourt lorsque nous y plongeons la cuillère mais le yaourt reste un peu triste, je souhaitais qu'un goût puisse nous sortir du sommeil, puisse être un éveil aux sens, à la vie. Mais je ne souhaitais pas être perturbé encore moins brusqué pour me réveiller.
Il fallait que ce goût puisse me réveiller avec la même douceur que la caresse d'une mère qui réveille son enfant.
Une saveur à peine sucrée avec cette sève d'un palmier du Cambodge, quelques grains d'un sucre de l'île Maurice pour qu'il chantonne à l'oreille, deux vanilles l'une de Madagascar et l'autre de Polynésie, un souffle de cardamome, un soupçon de safran et gingembre, la fraîcheur de l'écorce d'orange, quelques grains de sésame dorés et de lin torréfiés pour la note noisettée et un bouton de rose pour envelopper cette atmosphère si féminine."

La collection onion Johnnies de Kore Kamino



Je resterai toute ma vie convaincue que je viens d'un monde profondément exotique. Il y a quelques mois, j'ai découvert par hasard des gens formidables qui partagent mon point de vue : les créateurs de la marque Kore Kamino. Vous prenez une bretonne et un basque, vous les faites voyager, vous shaker le tout et vous obtenez une très jolie marque de vêtements éthiques et ethniques, pensé comme de petits univers vous racontant à l'oreille des histoires vraies et fabuleuses. 



Je ne vous raconte pas ma joie quand j'ai découvert qu'ils étaient venus dans le Finistère raconter l'histoire des Johnnies. Pour tout vous dire, au début du vingtième siècle les finistérien du Nord cultivaient de délicieux oignons. Les fils des petits paysans bretons ont décidé de charger sur leurs bicyclettes la production familiale, de prendre le bateau et d'aller les vendre eux même à Londres. Le succès fut immédiat et c'est ainsi qu'ils héritèrent du petit nom de "onion johnnies".



C'est ça l'histoire que raconte la collection "onion johnnies". Elle réssucite les vêtements de travail de ces jeunes bretons et les adaptent à ce qu'une femme a vraiment envie de porter. 



J'aime tout dans cette collection. Les couleurs lin et outremer (si justement outremer), les coupes simples et bien pensées comme ils se doit aux vêtements de travail. 



Et puis j'aime surtout l'esprit. Je ne saurai pas comment vous l'expliquer mais ça sent le vent et l'iode. C'est exactement ce que j'ai envie de porter le week-end pour aller faire le marché et manger au goûter breton. C'est de la vraie Bretagne, pas carte postale, pas marinière et j'adore ça. 

mardi 24 décembre 2013

Un thé au Normandy à Deauville.



Mon nouveau travail m'emmène vraiment dans des lieux de perdition... À l'occasion d'une après-midi de liberté je suis allée trainer en barbour sur les planches. Le but officiel de ma visite était cependant de me glisser quelques heures dans LE palace mythique des environs : le Normandy 

Je dois vous avouer que j'ai fait quelques circonvolutions avant de m'engager dans l'endroit. Un petit tour par la façade "front de mer", un petit tour vers l'entrée "officielle". Entrer dans un palace en bonne compagnie ne m'a jamais posé de questions existentielles, mais toute seule... C'est une autre histoire. Sociabilité quand tu nous tiens. 



J'ai fini par franchir la porte à tambour avec délectation. Bien m'a pris. J'ai beaucoup aimé l'esprit du lieu, totalement old school, pour ne pas dire old fashioned. Des boiseries sombres et ouvragées, des myriades de vitres impeccables. 




Assise au centre de la galerie, j'ai choisi avec une joie de petite fille les deux pâtisseries comprises avec le thé. Le serveur m'a recommandé deux petites merveilles : un Paris-Brest façon petits choux et un entremet chocolat cœur fondant citron (depuis je rêve de réaliser ça à la maison, le jour où dans mes rêves je deviendrai une blogueuse culinaire). Pour accompagner cela, un saint Petersbourg de chez Kusmi a été le bienvenu. 



Le service était d'une gentillesse imparable, et je dois avouer que depuis lors je suis à la recherche de la référence du parfum d'intérieur qui est doucement distillé dans tout l'hôtel. Je suis ressortie heureuse et automnale.  

Le goûter breton à Douarnenez



Aujourd'hui je vous emmène dans ma crêperie favorite entre toute. Elle existe depuis les années 50 dans une rue perdue de Douarnenez et c'est une vraie institution, pour tout vous dire je passe ma vie à comparer chaque crêpe que je mange à celles là. 



Venons en au fait. Elles sont légères, garnies intelligemment avec des ingrédients bien choisis. Le comble est leur tarif très très accessibles. Je ne sais pas dire combien j'aime ça. Ça suffirait déjà pour avoir envie d'y courir, non? 



Cependant, je vous rassure, ce n'est pas tout! Il y a dans cet endroit un esprit incroyable, fabriqué de bric, de broc et de fond de cale. Ça tient autant du café du port de pêche voisin que de la maison de grands parents. Il y a la toute petite télé avec son écran en verre bombé les tables dépareillées, des piles de vieux marvel... 



Le plus du plus? L'épicerie qui trône sur la table centrale: que du très bon et du local. 


De retour pour Noël



Je voulais toutes vous remercier pour cette année. Elle fut la pire et la meilleure de toutes. Vous avez été là pour me soutenir. 

J'ai été très absentes ces derniers mois pour cause d'une vie de plus en plus folle et de plus en plus nomade (je vous raconte tout ça plus que rapidement), mais je ne vous oublie pas, à aucun moment. 

Bon Noël, Madeleine, Koyangi, Lady breizh vous qui m'avez portée il y a un an quand je préparais le dernier Noël de mon papa.
Bon Noël, la petite grande dame qui était la meilleure collègue de bureau dont on puisse rêver. 
Bon Noël, Béatrice, le soutien indéfectible des mois en mer. 

Continuez d'être aussi inspirantes et amicales. J'ai beaucoup de chance de vous avoir eu cette année, toutes et chacune. 

Je vous souhaite un très heureux Noël à toutes. J'espère que vous allez être aussi gâtées que vous le méritez.