mercredi 1 mai 2013

Hinoki

Avant je pensais naïvement aimer les sushis, et savoir de quoi il en retournait en matière de cuisine japonaise. Et puis je me suis pris une claque magistrale au détour d'une rue de Brest en poussant la porte discrète d'Hinoki.


Vous vous souvenez forcément de Lost in translation, et bien c'est exactement l'atmosphère qui m'a sauté à l'esprit par la conception ultra intimiste de la salle. Je me suis sentie immédiatement hors du temps, tant et si bien qu'en en ressortant plus de deux heures plus tard, j'avais le sentiment d'y être entrée seulement quelques minutes plus tôt. 



Pour ce qui est du dîner, je suis allée de redécouverte en redécouverte, en commençant par me rendre compte que, oui, je pouvais vraiement aimé le saké et que la soupe miso (que j'adore pourtant dans sa version mainstream) pouvait connaître des déclinaisons d'une subtilité insoupçonnée.


Vous allez vous dire qu'à chaque fois je vous fait le coup de la fraîcheur du poisson... Et bien, je vais une fois de plus je vais vous venter le caractère impeccable de celui ci. Le choix de leurs variétés est totalement cohérent avec la saison et le fait que nous nous trouvons à Brest.





Tout m'a semblé extrêmement bien conçu, d'une mesure et maîtrise impeccable. Les textures du riz et des feuilles de nori étaient aussi d'une teneur totalement inédite pour moi. 



Après un thé grillé, je suis rentrée, légère, et grisée des heures passées. Heureuse d'avoir trouvé un lieu d'insularité supplémentaire, à mettre dans mon petit atlas des endroits espérés et inattendus. 

Oui, ça à un prix, mais ça le vaut.

2 commentaires:

  1. Ooooh, des excellents sushis et de la vraie cuisine japonaise ! J'imagine que le poisson doit être plus que frais dans ta belle région au bord de l'Atlantique. En Suisse aussi, même si nous avons un lac et pas de mer (hélas), j'ai mes adresses fétiches : chez Yoshi à Chexbres et le Palace Sushi Zen.

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  2. On dirait bien que tu as été conquise !
    Quelques petites idées pour ton futur second passage dans ce petit coin de Japon :
    - demander à gouter leur alcool de prunes (Umeshu, toutes mes excuses pour les probalbles fautes de transcription oral/écrit d'un terme japonais). Attention, ça tabasse fort.
    - demander à gouter leurs "expériences" : Kampio (ecorce de fruit marinée préparée en maki), poulpe (miam!),...
    - Demander au patron et à sa compagne japonaise si ils font toujours les ramens le midi (à commander la veille je crois)
    - et profiter d'une table au comptoir pour voir la préparation en direct (et parfois découvrir quelques extras ;) )

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