jeudi 28 mars 2013

Le pressoir à Saint Avé (56)

 
J'ai profité du weekend dernier pour faire ce qui doit être sincèrement appelé un vrai bon resto. Depuis des années, je passais devant le pressoir de temps à autre en me disant qu'un jour il faudrait que j'aille y déjeuner. C'est chose faite et bien m'en a pris. 
 
 

mise en bouche : royale de foie gras, chantilly au bleu et mais soufflé. Délicieux, cela m'a donné envie de faire à mon tour ce genre de petit plat en entrée.

 
Déclinaison sur l'asperge et l'oeuf de caille : Parfaitement de saison et aussi beau que bon.

 
bouchée de ton et foie gras en rossini : le poisson état d'une fraicheur impeccable et le jus de cuisson miel soja lui convenait à merveille.

 
Là, grosse et agréable surprise avec ces roulés de pintades de chalans fourés aux pieds de porc et gambas.

 
Pré dessert : gelée de fruits rouges, granité de pamplemousse, espuma pêche. La messe est dite.

 
cheese cake à la vanille, sorbet litchi, confiture de framboise : le meilleur cheese cake, jamais mangé par ma petite personne à ce jour. Le fond de tarte sablé beurré léger, garniture aérienne, glace et fruit parfaits
 
Pour environ 65 euros le menu, je considère que cela les vaut. 

dimanche 3 mars 2013

culture et décadence

Sur ce coup là, je crois que tout est dans la photo...



J'ai commencé mon weekend avec un peu (beaucoup) de retard, mais me suis bien rattrapée cependant. Arrivée très très en retard, samedi midi pour déjeuner, j'ai cherché en vain des fleurs qui soient capables de dire "désolée, je suis incapable de tenir un horaire". Mon fleuriste, enfin celui devant chez qui je me suis garée en catastrophe, m'a affirmé que dans le langage des fleurs cela n'existait pas...Et n'existera probablement jamais, même si je pense qu'il y a un segment de marché très conséquent à prendre. En tout état de cause, j'ai pris des jonquilles. 

Sinon j'ai rattrapé mes lacunes en matière de James Bond, avec Quantum of Solace (si tu te demandes ce que Mathieu Amalric fait dans cette galère, put your hands up) et en whisky (heureusement que j'ai quelqu'un pour me faire expliquer ce que je bois). Cette fois ci, c'était ça et nous y avons trouvé de la poire, de la vanille (et aussi du whisky, je vous rassure).

Au titre des achats, deux livres deux plus viennent à présent garnir ma PAL, avec de quoi continuer à étendre mon potentiel geek (promis je vous parle prochainement de pourquoi j'aime ça)...



...et de quoi rationaliser un peu le sacro-saint principe de sécurité (et ça aussi promis je vous en reparle très bientôt car cela me semble assez bien fichu, et adapté à la phobie hippophagique du moment)



Je vous laisse avec une citation que j'ai attribué pendant des années à Tocqueville et qu'on vient de m'annoncer à juste titre de Benjamin Franklin, comment se payer une bonne petite honte de culture politique...

"Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de 

sécurité ne mérite ni l'une ni l'autre, et finit par perdre les deux."



vendredi 1 mars 2013

La Grée des landes - 2 (Les jardins sauvages)

 
Et oui, j'ai cédé encore une fois à ma passion de faire des photos de mon manger... Comme quoi, il y a tout de même des thèmes qui reviennent avec une très très forte occurence sur ce blog. 
 
 
 
En mise en bouche nous avons eu deux petites choses fraîches et très réussies. Une crèpes garnies de fenouil et un petit nem d'escargot (très original et reussi).
 

 
 
 Premier plat : des langoustines de Loctudy en feuille de brick, accompagnées de julienne de choux, carottes et poireaux, sauce champignons noirs. bon, frais, léger.
 
 
Second plat : Saint Jacques d'Erquy, sur un écrasé de pommes de terre relevée à l'huile de Nigelle et à l'ail. Une véritable réussite, j'en aurai repris et repris encore tellement cétait eblouissant de simplicité.
 
 
Troisième plat : magret de canard du fou avec assortiement de petits légumes frais. Si je me suis un peu demandé la légitimité des pommes allumettes qui me donnent toujours l'impression d'être dans chez un traiteur pendant un repas de marige, j'ai vraiment apprécié la cuisson impeccable du canard et plus que tout la qualité de légumes parfaitement émincé et laissés à la fois cuits et croquants, embeurrés juste comme il faut.
 
 
 
Le dessert était une déclinaison de mignardises. Personnellement, j'aurai préféré un vrai parti pris plutôt qu'un assemblage certes très mignon, mais un peu au dessous de l'excellent reste du repas. 
 
 
Par contre, le café, provenant de la torréfaction Coïc (un de mes fournisseurs finistérien favori) était une très jolie surprise accompagné de petites bouchées coco et chocolat blanc.